16 mars Clarenville to Traytown
Une bonne journée aujourd’hui. Elle débute avec un réveil à 9h00. Classique, nous avons passé la nuit dans le Walmart de Clarenville. Vers 9h30, on prenait la route pour aller me porter sur l’autoroute transcanadienne. Pendant ce temps, je finissais de déjeuner et de me préparer. Il faisait beau dehors. Enfin! Un beau ciel bleu, quelques nuages et surtout un gros soleil. Au thermomètre, on affichait 3°C. Ce qui, à mon sens à moi, est presque idéal pour courir. Je dis presque parce que je préfère tout de même sortir en short plutôt que porter des collants de course. Mes premiers kilomètres ont été un peu lourds, car la veille Michael m’avait massé les mollets. Enfin, la machine est partie. Je cours autour des 5 minutes du kilomètre. Je termine mon 20 km avec l’une de ces faims! C’est fou la quantité de nourriture que je consomme par jour! Je dois probablement manger le double si ce n’est pas le triple de ce que je mange habituellement. Bref, des pâtes, des légumes, une rôtie, beaucoup d’eau et une portion de Brisk (sirop d’érable) et voilà que j’étais rassasié. Je suis allé somnoler un peu et même finir par m’endormir. Oups. Laissez-moi vous dire que je n’avais pas envie d’aller courir dix kilomètres après cette petite sieste. Même routine que le matin, on se prépare encore. Cette fois-ci différemment, car c’était l’après-midi et que j’avais eu un peu chaud pendant ma sortie. À mon grand étonnement, ça super bien été. Est-ce que la sieste y est pour quelque chose ou plutôt l’adrénaline aucune idée. Par contre, je peux vous dire que j’ai couru 12 km au lieu de 10km. Les gars ne m’ont même pas vu passer au premier point d’arrêt. C’est que 45 minutes plus tard qu’ils ont décidé de m’appeler pour savoir où j’étais. Moi, je leur réponds bêtement : «Bah, je cours et je viens d’atteindre mon 10km.» On arrive me dit-on. J’ai eu le temps de courir deux autres kilomètres supplémentaires. Nous sommes allés acheter le minimum dans une épicerie appelée Foodland à Traytown, car tout était très dispendieux. Nous avons demandé à la caissière si elle connaissait un endroit non loin où nous pourrions passer la nuit. Elle nous a suggéré le stationnement de la clinique du village. Donc, voilà il est maintenant 22 :30. Je vous dis : «Bonne nuit!»
Christopher Gagné